Ça y est, vos règles sont arrivées ! Avec plus ou moins de régularité, de douleurs ou de fatigue, elles sont souvent un indicateur de votre état de santé général. Pour votre bien-être et votre santé, il est important de connaître vos règles.
Mes règles sont en retard ! 6 raisons autres que la grossesse
Vous étiez pourtant prête : votre coupe menstruelle Claricup désinfectée dans une main, chocolat chaud dans l’autre, vous étiez parée pour vivre tranquillement vos règles ce mois-ci. Et puis le jour venu… rien. Erreur de calendrier ? Erreur de contraception ? Tous les scénarios commencent à défiler dans votre tête et la panique monte. STOOOP ! Il y a pleins d’explications possibles autres qu’une grossesse.
Pour mieux comprendre pourquoi les règles ne se déclenchent pas au moment où on l’avait calculé, il est important de revenir sur leur mécanisme de déclenchement :
De l’adolescence à la ménopause, le corps féminin est régi par des hormones sexuelles qui déclenchent une succession de cycles menstruels dont le but est simple : concevoir la vie. Tous les 28 jours environ, vos ovaires libèrent un ovule pour qu’il soit fécondé et votre utérus prépare un petit nid douillet, au cas où cet ovule fécondé viendrait s’y développer. Si l’ovule n’est pas fécondé par un spermatozoïde, l’endomètre (= le petit nid douillet) s’autodétruit et s’écoule avec un peu de sang : ce sont les règles. Les règles sont donc le signe que vous n’êtes pas enceinte.
Mais avoir du retard dans vos règles n’est pas forcément le signe que vous l’êtes.
L’adolescence ou la ménopause
Une des explications les plus simples est que vous êtes dans une de ces deux phases de transition : il est tout à fait normal d’avoir des règles irrégulières à l’adolescence ou à la ménopause.
À l’adolescence, il faut un peu de temps, parfois quelques années, avant que les cycles menstruels se mettent bien en place. A la ménopause, ils s’arrêtent petit à petit, et s’allongent souvent. Et dans ces deux cas, difficile de calculer quoi que ce soit ! N’hésitez pas à demander conseil à un professionnel de santé pour vous accompagner dans ces étapes de votre vie intime qui viennent avec beaucoup de changements.
Le stress
Il existe deux types de stress : le stress aigu, en réponse à un évènement précis et le stress chronique, qui s’installe si on est constamment soumis à des situations auxquelles nous ne sommes pas préparés. Seulement voilà, notre corps n’est pas fait pour être stressé en permanence. Le stress chronique est donc néfaste, car tel un effet domino, il dérègle des fonctions importantes du corps, dont le cycle menstruel et les règles1. Ce qui est en quelque sorte logique : si vous êtes stressée en permanence (parfois même sans en avoir conscience), votre corps a l’impression que vous êtes dans une situation qui n’est pas du tout adaptée pour accueillir un bébé. Il stoppe l’ovulation et donc les règles. Si vous arrivez à identifier la cause du stress et à la gérer, vos règles reviendront naturellement.
Un changement de rythme de vie drastique ou prolongé (décalage horaire, travail de nuit)
Les hôtesses de l’air et les infirmières connaissent bien ce problème : les changements dans le rythme de vie dérèglent non seulement le sommeil, mais aussi les règles. En effet, près de 53% des femmes travaillant en horaires décalés observent des changements dans le rythme de leurs règles2. Les personnes aux horaires décalés ont un sommeil fragmenté et plus court que la moyenne. Or, c’est pendant le sommeil que sont sécrétées les hormones qui déclenchent l’ovulation. Ne vous inquiétez donc pas si vous avez un retard de règles après un voyage à l’autre bout du monde : vos ovaires aussi sont décalés !
Vous faites du sport de façon intensive
Cette situation a été évoquée dans l’article 50 nuances de rouge : le sport pratiqué de façon intensive a pour conséquence de diminuer le volume des règles, de les rendre irrégulières voire même de les faire disparaitre3. Ceci est dû à un déficit en énergie disponible, ce qui diminue la sécrétion d’hormones sexuelles. Ces déficits entrainent non seulement des règles irrégulières ou inexistantes, mais aussi d’autres troubles que les spécialistes appellent « La Triade de l’Athlète Féminine » : un apport énergétique insuffisant et des troubles du cycle menstruel associés à une ostéoporose. Il est donc important de vous faire accompagner par des professionnels de santé qui sauront vous conseiller pour diminuer votre volume d’entrainement et adapter votre alimentation à vos dépenses énergétiques, ce qui permettra à vos règles de revenir naturellement.
Une prise ou perte de poids extrême
Que ça soit dans un sens ou dans l’autre, un changement de poids rapide est un stress pour le corps qui n’a pas le temps de s’adapter à ces évolutions soudaines. Il va donc arrêter de produire des hormones sexuelles (en cas de perte de poids extrême) ou au contraire, en produire trop (en cas d’obésité)4. Dans les deux cas, le résultat est le même : vos cycles peuvent devenir irréguliers, vos règles peuvent s’arrêter. Un professionnel de santé saura vous conseiller pour revenir à un poids équilibré, de façon saine, afin que vos cycles menstruels redeviennent réguliers.
Vous avez arrêté la pilule ou changé de contraception hormonale
Il faut souvent pas moins de 6 mois pour retrouver des cycles réguliers après l’arrêt de la pilule contraceptive. Donc pas de stress ! Il est tout à fait normal d’avoir des cycles menstruels irréguliers pendant ce laps de temps. Si vous utilisez d’autres contraceptifs hormonaux comme un implant ou un stérilet aux hormones, vos règles ont de fortes chances de diminuer, voire même disparaitre, et ça n’a rien d’inquiétant.
Il reste la grossesse
Vous ne vous retrouvez dans aucune des situations décrites ci-dessus… et en y pensant bien, il est possible que vous ayez oublié votre pilule une ou deux fois dans le mois… Et puis avec Jules, vous n’avez pas trop pris de précautions… Bon, là, on ne va pas se mentir, il est temps de faire un test de grossesse. Vous pouvez vous procurer des tests de grossesse urinaires en pharmacie, et depuis 2014, en supermarché. Pour être sûre de ne pas passer à côté, il est important de le faire au bon moment : un test de grossesse détecte une hormone fabriquée par l’embryon, la beta-HCG. Cette hormone est fabriquée par l’embryon dès qu’il commence à se développer, et de plus en plus au fil du temps. En faisant un test trop tôt, il est possible que l’hormone soit présente en trop petite quantité pour être détectée. Il faut donc attendre la date présumée de vos règles pour faire un test, puis en refaire un une semaine après si le premier a été négatif. Si vous n’avez strictement aucune idée de quand vos règles auraient dû arriver, il est conseillé d’attendre 19 jours après le dernier rapport sexuel pour faire un test de grossesse. Un dernier conseil : faites plutôt le test de grossesse le matin, lorsque les urines sont concentrées en hormones, vous aurez ainsi plus de chances de les détecter.
Vous l’aurez compris, un retard de règles est souvent un problème d’hormones déséquilibrées par un changement drastique. Si vous êtes certaine de ne pas être enceinte et que vous n’avez pas de règles pendant 3 mois, il est temps de demander un avis médical. Mais surtout, écoutez votre corps, il a plein de choses à vous dire. Même si vous n’avez aucun souci, pensez à noter quelque part la quantité de sang que vous perdez (pratique avec la coupe menstruelle Claricup !), l’intensité des douleurs qui peuvent accompagner les règles ainsi que leur durée ou leur régularité : un changement brutal est souvent le signe d’un déséquilibre, qui peut être réglé facilement si il est pris à temps.
1 D. Prokai and SL. Berga, « Neuroprotection via Reduction in Stress: Altered Menstrual Patterns as a Marker for Stress and Implications for Long-Term Neurologic Health in Women » Int. J. M. Sci., 2016, 17, 2147.
² FC. Baker and HS. Driver, « Circadian rhythms, sleep and the menstrual cycle », Sleep medicine, 2007, 8, 613-622.
3 AK. Weiss Kelly and S. Hecht, AAP COUNCIL ON SPORTS MEDICINE AND FITNESS « The Female Triad », Pediatrics, 2016 ;137(6).
4 B. Meczekalski, K. Katulski, A. Czyzyk, A. Podfigurna-Stopa, M. Maciejewska-Jeske, « Funtional hypothalamic amenorrhea and its influence on women’s health », J. Endocrinol Invest, 2014, 37 ; 1049-1056.
50 nuances de rouge – La couleur des règles
Ca y est, vos règles sont arrivées ! Avec plus ou moins de régularité, de douleurs ou de fatigue, elles sont souvent un indicateur de votre état de santé général. Pour votre bien-être et votre santé, il est important de connaître vos règles, leur durée moyenne, la quantité de sang que vous perdez ou encore leur couleur habituelle, afin de pouvoir réagir si un changement arrive. L’explication sera peut-être simple (changement de contraception, ménopause…), ou un signe qu’il y a quelque chose qui cloche et qu’il faut consulter.
Parmi les différents signes à observer, il y a la couleur de vos règles : vous avez peut-être remarqué que leur couleur varie pendant votre cycle, mais est-ce que cela veut dire quelque chose pour votre santé ? Ici, nous explorons avec vous comment cela arrive, et à quel moment il faut réagir.
Il est normal que la couleur de vos règles change au cours de votre cycle
Commençons par rappeler les basiques (simples) : de l’adolescence à la ménopause, le corps féminin est régi par des hormones sexuelles qui déclenchent une succession de cycles menstruels dont le but est simple : concevoir la vie. À chaque cycle, le corps prépare un petit nid douillet dans l’utérus, au cas où un embryon voudrait s’y développer en fœtus. S’il n’y a pas d’embryon, l’endomètre (= le petit nid douillet) s’autodétruit, et s’écoule avec un peu de sang depuis l’utérus en passant par le vagin : BINGO, ce sont les règles (et vous n’êtes pas enceinte).
Les différentes nuances de rouge que vous pouvez observer sont en général dûes à la durée de contact des règles avec l’oxygène. Un peu comme lorsque vous vous coupez : le sang coule d’abord rouge, puis réagit et sèche au contact de l’oxygène de l’air (il s’oxyde) en prenant une couleur rouge foncé ou brun. Il est donc tout à fait normal d’observer, au cours d’une période de règles, différentes nuances.
Règles rouge foncé à brunes
C’est en général la couleur observée pendant le premier jour ou vers la fin des règles et c’est tout à fait habituel. C’est uniquement un signe que le sang des règles a mis du temps à être évacué et donc s’est oxydé. L’endomètre ne se désagrège pas en une fois, c’est un processus lent au démarrage et à l’arrêt.
C’est aussi la couleur que vous observez probablement lorsque vous utilisez des serviettes. C’est logique : en se déposant dans une serviette, le sang des règles a plus de contact avec l’oxygène que lorsqu’il est recueilli dans une coupe menstruelle ou absorbé par un tampon.
Vous pouvez également observer des caillots de couleur rouge foncé (parfois noir), et là encore : pas d’inquiétude. C’est l’endomètre qui est évacué et il est normal d’observer quelques caillots pendant les jours où votre flux est le plus abondant.
En revanche, si ces caillots sont accompagnés de douleurs, de règles irrégulières, très longues et très abondantes, il est possible qu’ils soient dûs à un fibrome. Nous vous recommandons dans ce cas d’aller consulter un professionnel de santé. Les fibromes sont (en général) diagnostiqués grâce à un examen gynécologique simple.
Il est possible que vous observiez quelques gouttes de couleur brune si vous commencez/ changez de contraception ou si vous approchez de la ménopause. C’est normal : tout changement hormonal a tendance à provoquer quelques pertes sans gravité.
Règles rouge vif
Là, c’est quand les choses sérieuses commencent et que votre flux s’intensifie.
Augmentation du flux menstruel = évacuation plus rapide avec moins d’oxydation. Tout fonctionne comme prévu !
En commençant à utiliser une coupe menstruelle, vous avez peut-être eu l’impression que vos règles étaient plus rouges qu’avant. C’est normal ! Une fois recueilli dans une coupe menstruelle, le sang des règles est en contact avec peu d’oxygène et s’oxyde moins (ce qui évite aussi les odeurs).
Si vous observez du spotting rouge vif entre vos règles, nous vous conseillons de consulter un professionnel de la santé car plusieurs causes peuvent expliquer ces saignements imprévus, notamment certaines infections sexuellement transmissibles.
Règles roses
Vous avez des règles comme diluées, moins abondantes et vous avez commencé à vous entraîner pour un marathon ? Ne cherchez pas plus loin ! Une activité physique intense peut faire baisser vos niveaux d’œstrogènes, ce qui diminue votre flux et peut même arrêter vos règles. C’est fréquent chez les sportives de haut niveau. Ça peut paraître très pratique d’avoir moins ou plus du tout de règles, mais un niveau d’œstrogènes bas augmente les risques d’ostéoporose. L’ostéoporose est une maladie qui affecte les os et les rend plus fragiles. C’est une conséquence fréquente de la ménopause, une période de vie pendant laquelle les niveaux d’hormones sexuelles (dont les œstrogènes) diminuent aussi. Il est donc important de vous faire accompagner par un médecin si vous pensez que vos règles ont diminué d’intensité à cause du sport, afin que vous puissiez être suivie sur le long terme et éviter toute carence ou fracture.
Et si vous n’êtes pas vraiment sportive ? D’autres causes peuvent expliquer des règles roses : une perte de poids soudaine, le syndrome des ovaires polykystiques, ou encore l’entrée en préménopause. Dans tous les cas, nous vous conseillons de vous faire accompagner par un professionnel de santé.
Règles ou pertes grises
On sort un peu de la période des règles, mais quelque soit le moment pendant votre cycle menstruel, si vous avez des pertes grises ou grises mêlées de sang, nous vous conseillons d’aller rapidement consulter, car ça peut être le signe d’une infection bactérienne vaginale ou d’une fausse-couche. Si vous êtes ou pensez être enceinte, consultez le plus rapidement possible votre médecin.
Les infections bactériennes vaginales sont fréquentes chez les femmes et de nombreux traitements sont possibles. Si vous vous savez prédisposée à ce type d’infection, pensez à quelques gestes d’hygiène simple, comme à utiliser un savon intime au pH acide. En utilisant un savon au pH acide, vous préservez votre flore intime naturelle, une défense importante contre les infections.
Règles bleues
Des règles bleues ?! Non non non, ça c’est seulement dans les pubs ! Franchement, messieurs les publicitaires, on est au 21ème siècle et on peut montrer du sang rouge. N’oubliez pas qu’on en voit tous les mois !
Vous l’aurez compris, il est tout à fait normal d’observer différentes nuances de rouge pendant vos règles. C’est surtout si vous observez des traces de sang sans explication entre vos règles ou pendant une grossesse qu’il faut solliciter un avis médical.
Prêtez attention à d’autres signes, comme la quantité de sang que vous perdez (pratique avec la Claricup !), les douleurs qui peuvent accompagner les règles ainsi que leur durée ou leur régularité : un changement brutal peut être le signe qu’il est temps de prendre un rendez-vous avec votre médecin. Et ça, vous le saurez avec le temps en écoutant votre corps pour mieux le comprendre, et c’est la meilleure façon d’assurer votre bien-être !
Premières Règles – Ce que vous devez savoir sur la puberté
La vie d’une femme est faite de cycles. Pendant la puberté surviennent les premières règles, signe de l’entrée dans le cycle de la fertilité. C’est un phénomène naturel, qui vous accompagnera tous les mois, jusqu’à ce que vous ne soyez plus fertile.
Mais revenons au commencement, pour bien comprendre ce qui se passe dans votre corps…
Déjà, qu’est-ce que la puberté ?
La puberté, qui arrive aux garçons comme aux filles, est la période de transition de l’enfance à l’adulte. Elle commence généralement entre huit et quatorze ans chez les filles1. C’est une étape importante de la vie où le corps change. Chez les filles, la puberté se déclenche lorsque le cerveau se met à produire des hormones qui agissent sur les ovaires (les deux glandes sexuelles situés de part et d’autres de l’utérus). Ces derniers se mettent alors à produire des hormones sexuelles appelées oestrogènes et progestérone. Ce sont ces hormones qui « déclenchent » et régulent le cycle menstruel.
Qu’est-ce qu’un cycle menstruel ?
Le cycle menstruel, c’est la période qui est comprise entre le premier jour des règles, jusqu’au premier jour des règles suivantes. Le cycle menstruel dure en moyenne 28 jours. Il se décompose en quatre phases :
La phase pré-ovulatoire (appelée aussi phase folliculaire) :
Elle dure en moyenne 14 jours. Durant cette phase, des cellules que l’on appelle follicules présents dans les deux ovaires, vont se développer sous l’action d’une molécule. Dans le même temps, la muqueuse utérine qu’on appelle aussi endomètre (la paroi externe de la cavité utérine) s’épaissit en vue d’une éventuelle fécondation.
L’ovulation
Au 14ème jour, un seul de ces follicules parvient à maturité et se rompt. Il va alors expulser un ovule dans une des deux trompes de Fallope (les tubes utérins qui relient chaque ovaire à l’utérus). Une fois vidé, ce follicule va alors se transformer en corps jaune. Nous sommes alors à la moitié du cycle menstruel.
La phase lutéale
Elle dure en moyenne entre 10 et 16 jours
Le corps jaune, dont nous venons de parler se met à produire une hormone qui va agir directement sur la muqueuse utérine. Celle-ci va continuer à s’épaissir pour accueillir un éventuel futur embryon. Si l’ovule n’est pas fécondé par un spermatozoïde, le corps jaune s’atrophie et le taux de progestérone chute.
La menstruation
Cette chute d’hormones ovariennes entraine le décollement de la partie épaisse de la muqueuse utérine : elle s’évacue par le col de l’utérus puis par le vagin sous forme de « sang ». Eh oui, ce sont elles, les règles !
Les premières règles arrivent en moyenne à l’âge de douze ans, mais cela reste une moyenne, elles peuvent arriver bien plus tôt ou bien plus tard sans qu’il faille s’en inquiéter. Certaines filles auront leurs premières règles à 9 ans, d’autres à 13 ans, c’est la nature qui décide.
Comme vous avez pu le voir, ce cycle dure à peu près (cela varie selon les femmes là encore) 28 jours. Cela signifie qu’à partir du moment où vous avez vos premières règles, vous les aurez (en principe, mais il peut y avoir des exceptions) tous les 28 jours durant votre vie de femme fertile.
A quoi ressemblent les premières règles ? Quelle est leur quantité ? Combien de temps durent-elles ?
Ce sont évidemment des questions que l’on se pose lorsqu’on n’a jamais eu ses règles puisque ce n’est pas toujours un sujet très facile à aborder. On parle même parfois de « tabou » des règles. Heureusement, de plus en plus de gens à travers le monde en parlent publiquement et expliquent ce phénomène qui, après tout, est on ne peut plus naturel !
Les règles durent en moyenne de deux à sept jours (encore une fois, c’est une moyenne) avec un flux plus abondant au début. Le sang est de couleur rouge vif au début des règles puis, au fil des jours, a tendance à se foncer au fur et à mesure que le flux s’amenuise. Il y a parfois des petits caillots qui se mêlent au sang : pas d’inquiétude, c’est un phénomène tout à fait naturel.
La quantité de sang perdue pendant la durée des règles varie de 20 à 70 ml2. On considère que la moyenne est de 50 ml, soit l’équivalent – pour vous aider à visualiser – de dix cuillères à café.
Lors des premiers cycles, les règles sont en général moins abondantes.
Pour éviter de tâcher vos sous-vêtements et vos vêtements, il existe plusieurs solutions qui vont « capter » le flux de vos règles et vous permettre d’aller à l’école, de sortir, de jouer, de faire du sport, de courir, de sauter…en toute confiance.
Parmi elles, on peut citer la Mini Claricup (taille 0), développée par les laboratoires Claripharm, qui est spécialement adaptée aux premières règles et aux flux légers. Il s’agit d’une petite coupe souple que l’on insère dans le vagin et qui recueille le flux. Fabriquée en silicone antimicrobien, elle est proposée avec sa box de désinfection. C’est une protection à la fois très sécurisée et facile à insérer : elle ne bouge pas une fois installée et permet par exemple de faire du sport en toute sécurité.
Vous pouvez aussi utiliser des serviettes hygiéniques. La serviette est une protection externe absorbante que l’on place directement sur la culotte. Elle existe en différentes tailles, adaptées au volume des règles.
1 – Chiffres de l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche)
2- Source Larousse médical.
Règles abondantes : causes et solutions
Aujourd’hui 30% des femmes considèrent qu’elles ont des règles abondantes.
La communauté scientifique considère que des règles sont trop abondantes par rapport à la normale lorsqu’on perd plus de 80ml de flux par cycle, (ou si les règles durent plus de 7 jours) ce qui équivaut à 6 cuillères à soupe. On l’admet, il n’est pas simple de mesurer la quantité de sang perdue avec une cuillère à soupe … Mesurer la quantité de sang perdue avec une cup reste beaucoup plus simple !
Pour vous aider à quantifier votre flux :
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Utilisatrices de coupes menstruelles :
Si vous utilisez une coupe menstruelle, il sera très facile de savoir combien de ml de règles vous perdez car nous indiquons la contenance de nos coupes menstruelles.
Claricup T0 a une contenance de 13,5 ml, Claricup T1 a une contenance de 20,2 ml, Claricup T2 a une contenance de 29,5 ml et la Claricup T3 a une contenance de 36ml. Il vous suffit donc de savoir combien de fois vous la videz par jour, de voir à peu près à quel niveau vous avez rempli votre cup et de faire le calcul sur votre cycle.
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Utilisatrices de tampons ou serviettes :
Si vous utilisez des tampons ou serviettes supers absorbant(e)s que vous changez toutes les heures ou toutes les 2 heures c’est que vous avez un flux très abondant. Parfois, certaines femmes placent 2 tampons en même temps (oui vous avez bien lu), ce qui est bien entendu contre indiqué. Dans ce cas également, on peut parler d’un flux très abondant.
Causes
L’abondance de vos règles varie au cours d’un cycle, tout comme la couleur de vos règles, c’est normal. Tout comme il est normal d’observer des variations de flux selon les personnes, l’âge, ou les différentes périodes dans une vie, comme :
- Les premières règles,
- Après la pose d’un stérilet en cuivre,
- En Pré-Ménopause,
- En Post-Accouchement,
Mais aussi lorsqu’on suit un certain régime alimentaire, que l’on pratique des exercices physiques, ou que l’on prend des contraceptifs hormonaux.
Vous l’avez peut-être remarqué, il s’agit d’une histoire d’hormones dans de nombreux cas ! Ce sont la progestérone et l’œstrogène qui entrent en jeu.
L’oestrogène donne les caractéristiques féminines physiques et orchestre le cycle menstruel. Bien que l’œstrogène agisse surtout sur les seins et l’utérus, elle agit également sur le cerveau (effet sur l’humeur) et sur le cœur (protection du système cardiovasculaire).
Un taux élevé d’œstrogène va provoquer une augmentation du flux menstruel.
De la même manière, un taux de progestérone faible va impliquer le développement des œstrogènes qui seront plus dominants.
La puberté :
Nous vous parlions des premières règles précédemment. Oui car la puberté entraine un chamboulement hormonal conséquent. C’est à ce moment là que le corps se transforme pour devenir capable de procréer. Lors de ce chamboulement, les hormones tentent de se réguler mais c’est le taux d’oestrogène qui est le plus élevé, les premières règles peuvent alors être assez abondantes. Cependant cela ne dure qu’un temps. Les hormones finissent ENFIN par s’équilibrer, et tout rentre dans l’ordre en général.
Post-accouchement :
Il en est de même pour la période post-accouchement. Le corps d’une femme après la naissance a subi de nombreux changements, nous en parlons ici et la. Les lochies surviennent, ensuite les « vraies » règles reviennent. Celles-ci peuvent être différentes des règles que l’on a connues auparavant. Comprenez : chutes du Niagara. (Le temps que les hormones se régulent après l’accouchement, certaines femmes ont des dysfonctionnements thyroidiens).
Post-stérilet :
Après la pose d’un stérilet, c’est différent : un stérilet en cuivre provoque une modification de l’endomètre, la muqueuse qui se détache à chaque fin de cycle menstruel (ce qui déclenche les règles). Cette modification de l’endomètre empêche le développement d’un embryon (c’est l’effet contraceptif) mais aussi des règles plus abondantes qu’avant la pose du stérilet (c’est l’effet KissCool). C’est notamment pour cette raison que de nombreuses femmes deviennent utilisatrices de cup. Au cas où vous vous poseriez la question, il n’y a aucune contre-indications à porter une cup et un stérilet. On vous explique pourquoi ici.
Pré-ménopause :
C’est de nouveau le grand chamboulement des hormones.
La production de progestérone est moindre en raison d’une ovulation plus aléatoire, alors que la sécrétion d’œstrogènes est encore satisfaisante, les règles peuvent donc être très abondantes. Mais elles peuvent aussi disparaitre, réapparaitre, devenir plus faibles… C’est une période de déséquilibre hormonal qui est totalement imprévisible.
Bon vous l’aurez compris, dès qu’il y a un changement hormonal, (changement de contraceptifs hormonaux, déséquilibre hormonal, pré-ménopause etc), on peut observer un changement dans l’abondance du flux menstruel.
Mais comment savoir si ce flux abondant est normal ou si il est anormal ?
Quand consulter ?
Une perte de sang trop importante peut entrainer une fatigue intense, causée par une carence en Fer. On parle alors d’anémie. Si c’est le cas, vos règles sont anormalement abondantes, il est alors temps d’aller consulter votre médecin traitant. Il vous aidera et vous accompagnera dans la recherche d’une solution.
Si votre flux est beaucoup plus abondant que ce que nous avons défini précédemment (+de 80ml ou + de 7 jours), c’est peut être le signe que quelque chose cloche. On pense à un trouble de la thyroide, un fibrome, endométriose, polype. N’hésitez pas à consulter votre professionnel de santé.
Solutions
Fort de notre expertise et de notre envie de vous accompagner tout au long de la vie de votre vagin, nous avons cherché des solutions pour vos règles abondantes.
Suite à vos demandes, nous avons créé une nouvelle taille de coupe menstruelle, une taille plus grande que les autres, la Claricup Taille 3 !
Les tampons les plus absorbants peuvent recueillir jusqu’à 15ml. La Claricup taille 3 à une contenance de 36ml ! Soit 2 fois plus que la contenance d’un tampon super absorbant.
Si vous ne souhaitez pas changer l’abondance de votre flux (avec un contraceptif hormonal par exemple), la Claricup taille 3 est donc une de nos solutions pour vos règles abondantes. Attention, ce n’est pas parce que la contenance de notre cup est plus grande que nous devons la changer moins souvent ! La Claricup est tout de même à vider toutes les 6 heures. (lire notre article sur le temps de port ici).
Et vous, comment gérez vous vos chutes du Niagara ? 😉
Vous avez d’autres questions relatives à l’utilisation quotidienne de votre coupe menstruelle? Ecrivez-vous sur les réseaux sociaux ou par mail à: contact@claripharm.fr